LES ECOLIERS D'ARCUEIL LES PREMIERS AU SPECTACLE

Covid 19- Spectacle et cinéma annulés - Du conte pour les maternelles, un concert et une sortie ciné pour les élémentaires. Comme chaque année la ville offre aux élèves un peu d'évasion à l'approche des fêtes.

Première bonne nouvelle culturelle depuis les dernières annonces gouvernementales: les spectacles de fin d'année pour les scolaires ont pu être maintenus avec quelques adaptations.

Dès lundi prochain, deux conteurs et une musicienne vont venir toquer à la porte des écoles maternelles de la commune pour proposer à toutes les classes un moment de voyage et de poésie.

Linda Edsjö et Abbi Patrix © Chantal Depagne
Ces artistes-là ne sont pas nés de la dernières pluie. Abbi Patrix est un conteur en résidence à Anis Gras à Arcueil, depuis plusieurs années. Il s’inspire de contes traditionnels et de mythes du monde entier, de récits, de carnets de voyages, de souvenirs personnels, de textes littéraires. C’est un artiste qui joue un grand rôle dans le renouveau de l’art du conte en France comme à l’étranger. Il est régulièrement accompagné par la percussionniste Linda Edsjö qui s’entoure de claviers, tambours, toutes sortes de percussions, gongs, cloches, et même des verres et un récipient d’eau. Charles Piquion est aussi résident bien connu à Anis Gras. Originaire de la Guadeloupe, il raconte depuis plus de trente ans des histoires venues des cinq continents. Il se produit dans des espaces dédiés au spectacle, en France et à l’étranger, mais également dans des lieux plus atypiques, tels que les centres de détention, les musées, les marchés et autres lieux de l’espace public… 

De leur côté, les trois Jazzigottos du percussionniste arcueillais Bruno Desmouillières (bien connu de l'espace Jean Vilar et des enfants pour ses ateliers l'an dernier à la galerie Gonzalez) vont être les premiers à se produire sur la scène de l'espace Jean Vilar pour sa réouverture mardi 15 décembre. Les classes de CP, CE1, CE2 et CM1 pourront reprendre en choeur les standards de swing jazz revisités par ce trio drôlement affublé, aux textes poétiques sur la vie de tous les jours. 


Pour les plus grands, qui n'ont pas connu les années 80, c'est une pépite du cinéma d'animation qui sera projetée sur l'écran de Jean Vilar. «Qui veut la peau de Roger Rabbit?» a une saveur particulière jamais égalée depuis sa sortie en 1988.

Mêlant prises de vues réelles et dessin animé, ce film de Robert Zemeckis ( Retour vers le futur, Forrest Gump, Seul au monde) est un hommage au cartoon, et son âge d'or entre les années 1930 et 1950. Le réalisateur qualifiait le personnage du lapin Roger Rabbit d'un assemblage d'animation ayant « un corps de chez Disney, une tête de chez Warner et une attitude à la Tex Avery ». Cette projection aux CM2 sera un bon préambule au cycle «Ça va cartooner» programmé entre janvier et avril à l'espace Jean Vilar.

Les écoliers arcueillais ouvrent donc le bal de la reprise, et ça fait du bien !


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