Dans l’histoire de l’art, la fenêtre permet d’interroger le visible. Fermée ou ouverte, elle déclenche curiosité et interrogations sur les toiles des peintres. Les artistes, quant à eux, jouent avec les cadres, lumières et perspectives pour déplacer le regard du spectateur encore plus loin. Alors que le miroir, nous permet de nous rapprocher des sujets et de faire apparaître de manière astucieuse des éléments du hors champs, car par sa propre nature le miroir est lié à la représentation picturale. Parfois sublimant d’autres fois déformant il est le support parfait pour les portraits et les auto portraits.
Jeudi 19 mai à 19h15
Conférence d’histoire de l’art avec Raphaëlle Fonfroide de Lafon, historienne d’art
Le Lavabo, 1912 Huile sur toile avec papier collé et miroir 127,5 x 87,5 cm |
"Marcel Duchamp est peut-être le premier à regarder la
fenêtre non plus comme un moyen de voir (et donc une mise en forme du regard)
mais comme un objet en soi : il en fait un objet sur socle, en macule les
vitres, ou bien les noircit (en fait il les remplace par des morceaux de cuir «
à cirer tous les matins comme une paire de chaussures, pour qu’ils reluisent
comme de vrais carreaux »), et c’est le fameux Fresh Windows, (…) "
Amateur d’art par lunettes rouges – Le Monde
Marcel Duchamp Fresh Widow, 1920/1964
Fenêtre française miniature, bois peint en bleu et 8 carreaux de cuir ciré noir sur une tablette de bois |
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ENTREE LIBRE
Galerie municipale Julio Gonzalez – 21 avenue Paul Doumer – 94110 Arcueil
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Moyen d’accès
RER B arrêt LAPLACE et les lignes bus 57,162, 187,323, 380 – velib’
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